AMORCE, un réseau « déchet eau énergie » à connaître !
Les transitions écologiques et énergétiques passent d’abord par l’action des territoires, au plus près des habitantes et habitants. Fidèle à cette conviction, notre territoire est engagé depuis dans le réseau AMORCE, auquel il vient de renouveler son adhésion. Lionel Coiffard, membre UMA et Vice-Président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets représente la Métropole au sein de cette association de plus de 1000 adhérents
« L’enjeu est de porter, au sein de ces réseaux souvent très spécialisés, la vision d’une métropole portant une politique globale sur l’eau, l’énergie et les déchets et de s’appuyer sur le savoir-faire de syndicats experts dans la gestion d’usines de traitement de déchets et autres moyens techniques » partage Lionel Coiffard concernant son investissement dans ce type de réseau.
Souvent peu connus du grand public, voire invisibles, ces espaces sont pourtant précieux dans l’exercice d’un mandat, d’autant plus quand, comme pour les déchets, le sujet couvert est éminemment technique.
Ainsi AMORCE apporte une expertise technique et juridique sur les sujets de l’eau, de l’énergie, et surtout des déchets : « Notre métropole utilise en permanence les compétences techniques d’AMORCE pour s’adapter plus vite aux évolutions réglementaires » explique Lionel Coiffard.
Forte de la diversité de ses adhérents, qui sont tout autant des syndicats que des collectivités locales ou des entreprises, mais aussi de son indépendance (70% de son budget est constitué des adhésions), AMORCE joue aussi un rôle d’interlocuteur auprès de l’Etat, via les Ministères ou l’Assemblée Nationale et les principales instances de gouvernance consultatives en matière de transition écologique. Cela lui permet de contribuer à la construction de politiques publiques nationales adaptées se basant sur les réalités des territoires.
« AMORCE est le bras armé des grandes fédérations d’élus sur les déchets » explique Lionel Coiffard.
« Par exemple, Notre combat, transpartisan, consiste à demander que la taxe sur les activités polluantes versée par les 113 incinérateurs publics de déchets à l’Etat aille aux collectivités. Ce sont elles qui investissent dans les réseaux de chaleur chauffant les logements ou dans de nouveaux centres de tri des emballages ou des plateformes de réemploi ou de la production d’énergies renouvelables. Elles ont besoin de financements liés »
Pour un élu métropolitain, ce réseau est enfin une opportunité de valoriser les actions pionnières du territoire en matière de traitement des déchets et de bénéficier des retours d’expérience d’autres collègues.
